Lundi dernier, j'ai eu le plaisir de rencontrer l'équipe du collège Sacré Coeur à Nancy. A l'initiative de la chef d'établissement, les participants sont partis à la découverte de la notion de flexibilité dans les apprentissages.
Je me réjouissais de retourner dans cette école où j'étais déjà intervenue sur d'autres thématiques.
Je me réjouissais d'autant plus que, bien souvent, ce sont les établissements du premier degré qui se forment à la classe flexible.
Et, effectivement, contrairement aux croyances, la pratique de la classe flexible concerne tous les niveaux de classe , de la maternelle au supérieur.
Le concept, venu des États-Unis et du Canada, cherche au départ à transférer à l'école des postulats déjà bien établis dans les entreprise : prendre en compte l'aménagement des espaces et le confort ergonomique.
En effet, il est aujourd'hui prouvé qu'un élève bien installé dans un lieu accueillant s'engagera plus volontiers dans les apprentissages.
Des expérimentations menées dans des établissements scolaires mettent en évidence que les élèves sont plus concentrés, plus attentifs en fonction de l'assise qu'ils ont choisie.
De plus, l'aménagement d'une classe flexible permet la pratique de la classe coopérative et favorise la mise en place d'une pédagogie différenciée.
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